mardi 18 novembre 2008


espoir







C' est quoi l' espoir ?


La petite lumière vacillante au fond du tunnel de nos âmes quand il y fait noir, tout noir.Edmond Rostand, l' auteur de Cyrano de Bergerac, ce personnage désespéré, nous donne un conseil fulgurant : « C' est la nuit, qu' il est bon de croire en la lumière ! »Dans la guerre, dans le deuil, dans la souffrance de la maladie ou de l' abandon, dans la solitude et la tristesse, c' est parce que l' on sait garder l'espoir que l' on réussit à sortir du trou. C' est parce que des hommes, des femmes, des enfants ne perdent pas espoir que dans leurs heures les plus noires l' humanité évolue, comme guidée par ce flambeau invisible qui est au fond de nos cœurs.Seulement l' espoir est comme une plante, il se cultive, il a besoin de soins : c' est la petite fleur sur son astre désert qu' arrose sans cesse le Petit Prince afin qu' elle vive et soit un témoin d' amour. « C'est en croyant aux roses qu' on les fait éclore » disait aussi Anatole France : en effet, par l' attention qu' on porte aux choses, aux êtres, aux situations et à soi-même, l' évolution se féconde, le progrès germe graduellement et la création finit par refleurir.Mais l' espoir d' une vie meilleure ne suffit pas : il faut forger cette existence qu' on souhaite et cesser de rêver. Ce qui revient à dire qu' il faut se former soi-même. Comme le dit l' adage populaire : les choses n' arrivent pas toutes seules. Et le proverbe biblique : aide-toi et le ciel t' aidera. Vraies paroles d' espoir et de sagesse, magnifiées par cette parole du sage chinois Lao Tseu, précurseur du taoïsme : « Un voyage de mille pas commence par un pas. »Oui, garder espoir, c' est toujours savoir faire un pas de plus, quelle que soit la détresse, quel que soit l' obstacle. En fait, l' espoir, c' est aussi la confiance que l' on a dans la vie.Le B.A.-ba de cette œuvre de salubrité intérieure consiste à retrouver une conscience claire et donc à transformer l' énergie négative qui est en nous en énergie positive : pour cela il faut apprendre à nous détacher de nos situations conflictuelles et chimères inutiles pour les considérer différemment. On s' aperçoit alors qu' en cela, espoir rime bien avec voir et...se voir. Enfin, l' espérance se partage : il est des trésors en chaque être, il faut savoir les découvrir. Car avoir l' espoir c' est aussi savoir sourire.
Marc de Smedt

Espoir


je cherche une ville si petite

que l'ennui ne pourrait y habiter

je cherche une maison si minuscule

que la tristesse ne pourrait s'y cacher

je cherche un logis si étroit

que l'angoisse ne pourrait y pénétrer

je cherche une chambre si basse

que la solitude ne pourrait s'y coucher

je cherche un regard si bleu

que ma peine pourrait s'y noyer

je cherche un sourire si doux

que je pourrais m'y loger

et je vais de ville en ville

et je frappe de porte en porte

partout d'où je viens

partout où je vais

on me dit d'aller plus loin

que là-bas je trouverai bien

الامل شمعة منيرة في صحراء جرداء


~•°الامل كتلة من الاحلام الوردية التي لاحدود لها°•~

~•°الامل يمد قلوب البشر بالطمانية والراحة ويرسم البسمة على شفاههم°•~

~•°الامل يمدنا بغدا افضل ويوم اجمل°•~

~•°لولا الامل لماتت القلوب وكان البشر اجساد بلا ارواح °•~

~•°لولا الامل لماتت قلوب المظلومين من قمة الغضب والقهر°•~

~•°لولا الامل ماتعب البشر في امور حياتهم من دراسة وجد واجتهاد في اعمالهم°•~

~•°لولا الامل لمتلاءة قلوبنا بالياس والقنوط°•~

~•°ودائما وابدا نجد الامل في القلوب الممتلاءة بالايمان والذكر°•~

~•°ونجدها في القلوب التي لاتعرف للكرة والياس طريق°•~

~•°فيجب علينا ان نتقرب لله حتى يحفظنا ويمدنا بقلوب طاهرة لاتعرف الياس والحزن°•~

°•~هل عرفتم الامل°•~

~•°الامل كتلة من الاحلام الوردية التي لاحدود لها°•~

dimanche 16 novembre 2008

Un poème de Victor Hugo sur le Prophète

Victor Hugo, le 15 janvier 1858 Comme s'il pressentait que son heure était proche, Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ; Il marchait en rendant aux passants leur salut ; On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu'il eût A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ; Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire, Se souvenant du temps qu'il était chamelier. Il semblait avoir vu l'Eden, l'âge d'amour, Les temps antérieurs, l'ère immémoriale. Il avait le front haut, la joue impériale, Le sourcil chauve, l'oeil profond et diligent, Le cou pareil au col d'une amphore d'argent, L';air d'un Noé qui sait le secret du déluge. Si des hommes venaient le consulter, ce juge Laissait l'un affirmer, l'autre rire et nier, Ecoutait en silence et parlait le dernier. Sa bouche était toujours en train d'une prière ; Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ; Il s'occupait de lui-même à traire ses brebis ; Il s'asseyait à terre et cousait ses habits. Il jeûnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeûne, Quoiqu'il perdît sa force et qu'il ne fût plus jeune. A soixante-trois ans une fièvre le prit. Il relut le Coran de sa main même écrit, Puis il remit au fils de Séid la bannière, En lui disant : " Je touche à mon aube dernière. Il n'est pas d'autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. " Et son oeil, voilé d'ombre, avait ce morne ennui D'un vieux aigle forcé d'abandonner son aire. Il vint à la mosquée à son heure ordinaire, Appuyé sur Ali le peuple le suivant ; Et l'étendard sacré se déployait au vent. Là, pâle, il s'écria, se tournant vers la foule ; " Peuple, le jour s'éteint, l'homme passe et s'écroule ; La poussière et la nuit, c'est nous. Dieu seul est grand. Peuple je suis l'aveugle et suis l'ignorant. Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. " Un cheikh lui dit : " o chef des vrais croyants ! le monde, Sitôt qu'il t'entendit, en ta parole crut ; Le jour où tu naquit une étoile apparut, Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. " Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ; L'heure arrive. Ecoutez. Si j'ai de l'un de vous Mal parlé, qu'il se lève, ô peuple, et devant tous Qu'il m'insulte et m'outrage avant que je m'échappe ; Si j'ai frappé quelqu'un, que celui-là me frappe. " Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton. Une vieille, tondant la laine d'un mouton, Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t'assiste ! " Il semblait regarder quelque vision triste, Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " voilà, Vous tous, je suis un mot dans la bouche d'Allah ; Je suis cendre comme homme et feu comme prophète. J'ai complété d'Issa la lumière imparfaite. Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur. Le soleil a toujours l'aube pour précurseur. Jésus m'a précédé, mais il n'est pas la Cause. Il est né d'une Vierge aspirant une rose. Moi, comme être vivant, retenez bien ceci, Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ; J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ; Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange, Et mon corps par le mal est tout déshonoré ; O vous tous, je serais bien vite dévoré Si dans l'obscurité du cercueil solitaire Chaque faute engendre un ver de terre. Fils, le damné renaît au fond du froid caveau Pour être par les vers dévoré de nouveau ; Toujours sa chair revit, jusqu'à ce que la peine, Finie ouvre à son vol l'immensité sereine. Fils, je suis le champ vil des sublimes combats, Tantôt l'homme d'en haut, tantôt l'homme d'en bas, Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne Comme dans le désert le sable et la citerne ; Ce qui n'empêche pas que je n'aie, ô croyants ! Tenu tête dans l'ombre au x Anges effrayants Qui voudraient replonger l'homme dans les ténèbres ; J'ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ; Souvent, comme Jacob, j'ai la nuit, pas à pas, Lutté contre quelqu'un que je ne voyais pas ; Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ; Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie, Et, comme je sentais en moi la vérité, Je les ai combattus, mais sans être irrité, Et, pendant le combat je criais : " laissez faire ! Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère. Qu'ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis ! Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis Auraient, pour m'attaquer dans cette voie étroite, Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite, Ils ne me feraient point reculer ! " C'est ainsi Qu'après avoir lutté quarante ans, me voici Arrivé sur le bord de la tombe profonde, Et j'ai devant moi Allah, derrière moi le monde. Quant à vous qui m'avez dans l'épreuve suivi, Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi, Vous avez bien souffert, mais vous verrez l'aurore. Après la froide nuit, vous verrez l'aube éclore ; Peuple, n'en doutez pas ; celui qui prodigua Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega, Les perles à la mer et les astres à l'ombre, Peut bien donner un peu de joie à l'homme sombre. " Il ajouta ; " Croyez, veillez ; courbez le front. Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront Sur le mur qui sépare Eden d'avec l'abîme, Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ; Presque personne n'est assez pur de péchés Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez, En priant, que vos corps touchent partout la terre ; L'enfer ne brûlera dans son fatal mystère Que ce qui n'aura point touché la cendre, et Dieu A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ; Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ; Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes, Les chevaux sellés d'or, et, pour fuir aux sept dieux, Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ; Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse, Habite un pavillon fait d'une perle creuse ; Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur ! Ils auront des souliers de feu dont la chaleur Fera bouillir leur tête ainsi qu'une chaudière. La face des élus sera charmante et fière. " Il s'arrêta donnant audience à l'espoir. Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit : " O vivants ! Je répète à tous que voici l'heure Où je vais me cacher dans une autre demeure ; Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu, Que je sois dénoncé par ceux qui m'ont connu, Et que, si j'ai des torts, on me crache aux visages. " La foule s'écartait muette à son passage. Il se lava la barbe au puits d'Aboufléia. Un homme réclama trois drachmes, qu'il paya, Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. " L'oeil du peuple était doux comme un oeil de colombe En le regardant cet homme auguste, son appui ; Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui, Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière, Et passèrent la nuit couchés sur une pierre Le lendemain matin, voyant l'aube arriver ; " Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever, Tu vas prendre le livre et faire la prière. " Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ; Il écoutait pendant qu'Aboubékre lisait, Et souvent à voix basse achevait le verset ; Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte. Et l'Ange de la mort vers le soir à la porte Apparut, demandant qu'on lui permît d'entrer. " Qu'il entre. " On vit alors son regard s'éclairer De la même clarté qu'au jour de sa naissance ; Et l'Ange lui dit : " Dieu désire ta présence. - Bien ", dit-il. Un frisson sur les tempes courut, Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut. :fleur: " src="http://www.affection.org/forum/smiley/fleur.gif" align=middle border=0>http://www.affection.org/poeme-victor-hugo-prophete_14026_forum/

le prophète mohamed

Tu es le Sceau des Prophètes et la meilleure des créatures de DieuTu pouvais profiter mais ta vie à l’adoration d’Allah tu l’as dédiéTu as été persécuté, pourtant jamais tu ne répondais par la violence……à part en guerre, je t’aime et Dieu et toi avez donné à ma vie un sensJamais désagréable, tu te souciais même de ceux qui te détestaientDe la bêtise humaine tu souffrais mais ta mission était de resterEt les guider, pour que tous ne voient pas l’ardeur de la GéhenneTu sortais + la larme que la lame, alors quand on t’insulte j’ai la haineAu début seul contre tous, nous sommes aujourd’hui plus d’un milliardTon épopée devrait être méditée par tous les Hommes, 1400 ans plus tardNoble de caractère, même les non croyants attestèrent de ta fiabilitéDe la Révélation tu étais tributaire, pour un Dieu unique à vie tu as militéPour moi, ta plus grande victoire restera d’avoir gagné bien des cœursTu seras toujours graver dans ma mémoire comme un éternel vainqueurUn avertisseur voué à modifier la représentation de la vie de tant de mondeTon nom signifie le Loué, être auprès de toi c’est tout ce que je demande
http://www.creapoemes.com/poeme/religion/114964/

معنى الصدق

معاني الصدق السامية معنى الصدق الصدق: معناه مطابقة الخبر الواقع، هذا في الأصل.ويكون في الإخبار، فإذا أخبرت بشيء، وكان خبرك مطابقًا للواقع قيل إنه صدق، مثل أن نقول عن هذا اليوم يوم الأحد، فهذا خبر صدق، وإذا قلت اليوم يوم الإثنين فهذا خبر كذب، فالخبر إن وافق الواقع فصدق وإلا فكذب.وكما يكون الصدق في الأقوال، فهو في الأفعال، وهو أن يكون الإنسان باطنه موافقًا لظاهره بحيث إذا عمل عملاً يكون موافقًا لما في قلبه.فالمرائي مثلاً ليس بصادق، لأنه يظهر للناس بأنه من العابدين، وليس كذلك.والمشرك مع الله ليس بصادق، لأنه يظهر بأنه موحد، وليس كذلك.والمنافق ليس بصادق، لأنه يظهر بانه موحد، وليس كذلك.والمنافق ليس بصادق، لأنه يظهر الإيمان، وليس بمؤمن.والمبتدع ليس بصادق، لأنه يظهر الاتباع للرسول -عليه الصلاة والسلام-، وليس بمتبع.المهم؛ أن الصدق مطابقة الخبر للواقع، وهو من سمات المؤمنين، وعكسه الكذب وهو من سمات المنافقين.منقول

الوفاء

الوفاء هو اعظم ما تتحلى به النفس البشريه وهو ذلك الطبع الذي يعتبره البعض نادرا في زمننا المليء بالجمود و النكرانوحين تكون وفيا فأنك تعطي بلا حدود وتخترق الحواجز وتبذل من نفسك الكثير لتحيل الارض الى جنة و ورودحين تكون وفيا فأنك لن تعرف الالم لانك تمنح الغير جرعات كبيرة من الحبوحين تكون وفيا حتى لمن هان عليه الود والهجر فأنك تسمو مع نفسك الى مراتب العلوكم اتمنى ان يرفرف الوفاء على اجنحة نوافذنا فيدخل كل قلب وكل بيت ليتنا نموت وفاء لمن نحبوحين نكون اوفياء بصدق ..فأن الغيوم ستتبدد ويزول اليأس والحزن من العيون وسوف تعود العصافير الى اشجارها لتغرد من جديد

La crise en questions

1) Comment est née la crise financière ?
C'est du petit marché des subprimes, du nom de ces crédits hypothécaires américains risqués, que tout est parti. Parce que des banquiers ont octroyé des crédits immobiliers à des ménages aux revenus très modestes peu solvables en calculant leur capacité d'emprunt sur la valeur de la maison achetée. Tant que les prix immobiliers progressaient ce système fonctionnait. Mais lorsque l'immobilier a commencé à se replier aux Etats-Unis en 2007, l'effet pervers de cette mécanique s'est enclenché. Les ménages n'ont plus été capables de rembourser leurs emprunts, et les établissements de crédit qui les avait accordés se sont effondrés. La crise s'est ensuite diffusée à tout le système financier par le canal de la titrisation, cette technique née dans les années 1970 consistant à transformer des prêts bancaires en obligations achetées par les investisseurs du monde entier.
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La crise est, d'une manière plus générale encore, la conséquence des excès observés sur le marché du crédit aux Etats-Unis. Dans les années 1990, la politique monétaire très souple - c'est-à-dire des taux d'intérêt très bas, rendant le crédit très peu cher - menée par le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Alan Greenspan, avait conduit à la formation d'une bulle spéculative à la Bourse de New York, notamment sur les valeurs Internet. Celle-ci avait fini par éclater au printemps de l'année 2000.
Après ce krach, la politique monétaire de la Fed a de nouveau été assouplie pour permettre à l'économie américaine de se relever. Après les attentats du 11 septembre 2001, les taux d'intérêt ont même été abaissés à 1 %. Cette réduction du coût de l'argent a certes permis de stimuler la consommation des ménages américains, leurs achats de logements et les investissements des entreprises. Mais elle a aussi permis aux financiers de multiplier les mécanismes d'emprunts de plus en plus sophistiqués et de plus en plus audacieux. "Les crédits ont agi comme des stéroïdes pour doper la croissance américaine. Mais il y a eu overdose. L'Amérique est aujourd'hui en cure de désintoxication", explique Joseph Stiglitz, économiste, Prix Nobel d'économie en 2001.
2) Pourquoi la crise n'en finit-elle pas ?
La crise dure parce qu'elle concerne désormais l'ensemble des crédits et non plus seulement le cadre étroit des crédits immobiliers à risque américains. Tous les types de crédits (automobiles, à la consommation, etc.) qui avaient été titrisés sont désormais touchés, soit un marché de plusieurs dizaines de milliers de milliards de dollars, très supérieur à celui du seul compartiment des subprimes (1 300 milliards). De la même façon, elle n'affecte plus seulement les établissements qui avaient accordé des crédits immobiliers à risque aux Etats-Unis. Elle touche tous les acteurs financiers qui ont investi, par le biais de la titrisation, dans les marchés du crédit (banques, hedge funds, assureurs, fonds de pension, fonds communs de placement...).
Par ailleurs, la crise est alimentée par le sentiment de défiance qui perdure sur les marchés interbancaires. Plus personne ne sait trop précisément quelle est l'exposition des banques aux valeurs titrisées qui elles-mêmes ont bien du mal à être cotées ! Dans ces conditions, les banques rechignent à se prêter de l'argent entre elles, inquiètes à l'idée de ne pouvoir récupérer leurs fonds. Cette paralysie du marché monétaire grippe tout le système financier.
3) Faut-il craindre un effet dominos sur les banques ?
Si Lehman Brothers, la cinquième banque d'affaires des Etats-Unis, a pu brutalement faire faillite, si la valeur de cette institution vieille de cent cinquante ans a pu s'évaporer en quelques semaines, alors, en théorie, aucune banque cotée en Bourse dans le monde ne peut s'estimer à l'abri. Ce constat doit être nuancé. Car les banques aujourd'hui les plus exposées et les plus fragiles sont aussi celles qui étaient hier les plus actives et les plus puissantes sur les marchés financiers. C'est le cas des grandes banques d'investissement de Wall Street (Morgan Stanley, Merrill Lynch, Goldman Sachs...) qui exerçaient une domination sans partage dans ce domaine d'activité.
Les banques européennes, si l'on excepte les grands établissements suisses (UBS, Crédit suisse), étaient beaucoup moins spécialisés, ce qui aujourd'hui les protège. Au moins en partie. Elles bénéficient aussi de leurs activités de banque de détail qui elles restent très rentables et qui leur permettent d'éponger les pertes qu'elles ont pu subir avec leurs investissements hasardeux sur les marchés des subprimes. De façon plus spécifique, les banques françaises possèdent, en outre, des ratios de solvabilité élevés, ce qui leur garantit en théorie une bonne résistance face aux chocs financiers.
Au-delà des craintes sur les banques d'affaires de Wall Street, c'est maintenant les inquiétudes sur les assureurs américains qui se font jour. Notamment sur AIG, dont le portefeuille d'actifs était lui aussi massivement investi en valeurs "titrisées".
4) Faut-il redouter un krach boursier mondial ?
"Les marchés, lorsqu'ils sont livrés à eux-mêmes, sont susceptibles de se laisser aller jusqu'aux extrémités de l'euphorie comme du désespoir", écrit le financier milliardaire américain George Soros, dans son ouvrage La Vérité sur la crise financière (Denoël). Or, à voir les faillites bancaires se multiplier et la récession menacer l'économie des Etats-Unis et en Europe, les investisseurs ont de quoi perdre espoir.
Pourtant, si cette crise financière est de l'avis des experts sans doute la pire depuis la grande crise de 1929 qui avait fait s'effondrer Wall Street de 46 % en deux mois, jusqu'ici, les marchés tiennent. Techniquement, un krach correspond à une baisse de plus de 10 % d'un indice en une séance. Or, à New York ou en Europe, les pires épisodes de panique se sont jusqu'ici traduits par des baisses relativement canalisées à moins de 7 %.
"Depuis le krach de 1987, il existe des garde-fous qui empêchent les marchés de reculer trop vite, trop fort", explique Jean-Louis Mourier, analyste chez Aurel. En outre, l'abondance de liquidités mondiale, provenant notamment des pétrodollars et des injections d'argent par les banques centrales, évite des purges trop violentes.
Aujourd'hui, les investisseurs parlent davantage de "krach rampant". C'est-à-dire d'une baisse continue du marché, sans rebond. Depuis janvier, la Bourse de Paris a ainsi reculé de 25,74 %, et celle de New York de 17,70 %. Les places des pays émergents relativement épargnées n'échappent pas non plus à la correction. Les places de Shanghaï et de Bombay ont perdu 61,72 % et 34,77 % de leur valeur en neuf mois. Aujourd'hui, la plupart des investisseurs s'attendent à ce que ce mouvement de baisse généralisée se poursuive, compte tenu de la détérioration de la situation de l'économie réelle. Moins de croissance, donc moins de profits pour les entreprises.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/09/16/la-crise-financiere-en-questions_1095762_3234.html

قانون

القانون هو علم اجتماعي ، موضوعه الانسان وسلوكه مع نظائره ، أعماله وردود أفعاله ، وهذا موضوع ضخم ، متغير المضمون ، غير معروف على وجه التحديد ويصعب عرضه بدقة في أغلب الأحوال ، وهدفه حكم الجماعات الانسانية ، حتى لا تترك العلاقات بين الناس ، عائلية او اقتصادية او سياسية ، فوضــــى ينظمها كل فرد وفق رغبته ومشيئته ، والا صدقت وتحققت مقولة الفيلسوف بسوت Bossuet " حيث يملك الكل فعل ما يشاءون لا يملك أحد فعل ما يشاء ، وحيث لاسيد ، فالكل سيد ، وحيث الكل سيد فالكل عبيد ". لذاكان لابد للمجتمع من نظام يحكم العلاقات بين الناس ويفرض الأمان في المجتمع . وللقانون مباحث كثيرة باعتباره علما اجتماعيا بالدرجة الأولى
ويعتبر القانون فن أيضا ، ولكنه جد صعب ومعقد ، لذلك فان ما يرد بشأنه من تعريفات مرن جدا ، ويتضمن عددا من وجهات النظر والاستثناءات وذلك على خلاف العلوم الرياضية كالفيزياء والكيمياء.
القانون، في السياسة وعلم التشريع، هو مجموعة قواعد التصرف التي تجيز وتحدد حدود العلاقات و الحقوق بين الناس والمنظمات، والعلاقة التبادلية بين الفرد والدولة ؛ بالإضافة إلى العقوبات لأولئك الذين لا يلتزمون بالقواعدَ المؤسسة للقانون.

Loi


La loi ou législation (du latin lex, legis qui signifie loi ) désigne l'une des sources du droit, l'ensemble des textes édictés par l'autorité supérieure, formulés par écrit suivant des procédures spéciales, et auxquels sont soumis les sujets.
La notion de loi se définit par rapport d'une part au contrat et au traité (qui résultent d'une négociation entre égaux (sur le plan du droit)), d'autre part par rapport à d'autres sources de droit : la tradition (us et coutumes), la jurisprudence, les lois fondamentales (Constitution, « grande charte », etc.), et les règlements et autres actes écrits du pouvoir exécutif alors que la loi est l'œuvre du pouvoir législatif, souvent incarné par un parlement représentant du peuple.
Le pouvoir législatif est généralement exercé :
par le chef de l'État seul dans certains régimes autoritaires, de pouvoir absolu ou dictatoriaux ;
par le Parlement ;
par le peuple lui-même par la voie de référendum.

Vue d'ensemble

La loi est comprise comme un ensemble de règles et de normes dans une société donnée. La loi est souvent le terme générique pour tous les actes, où qu'ils soient dans la hiérarchie des normes (normes constitutionnelles, légales au sens formel ou strict, règlementaires...)
Au plan de sa forme, une loi est un acte juridique pris par une autorité précise, en général le Parlement, qui est légitime et a les moyens de commander. Dans les pays qui connaissent une forme de séparation des pouvoirs, la loi est une norme juridique adoptée par le pouvoir législatif dans les formes et procédures prescrites par le droit constitutionnel du lieu. Son application peut être ensuite précisée par un texte pris par le pouvoir exécutif, tel qu'un décret d'application en France ou un Arrêté royal en Belgique, et sera par ailleurs encore précisée par l'interprétation qui en sera faite par les tribunaux.
Aujourd'hui, la loi est la source principale du droit dans les pays de tradition civiliste. Même dans les pays de Common Law, la loi tend à prendre un poids particulier. Même si elles tendent aujourd'hui à être confondues, les notions de loi et de règle de droit restent distinctes.
La règle de droit est un outil à la disposition du juriste qui lui permet de rendre un travail conforme à l'idéal de justice. Toute liberté ou tout droit implique nécessairement, pour s'exercer complètement, un devoir de tolérance et de respect, voire de responsabilité.
La loi n'est donc pas forcément une règle de droit puisque par définition elle n'est pas obligatoirement créée dans un but d'idéal de justice.

La loi et le contrat

« Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites ». (code civil « Napoléon », 1804[1]).
On oppose souvent les contrats, dont les traités, aux lois (au sens matériel du terme). Les premiers sont des actes juridiques traduisant une logique « horizontale » : les sujets de droit sont juridiquement égaux lorsqu'ils contractent, même s'ils sont inégaux par d'autre aspects. Les secondes suivent une logique « verticale », puisque les citoyens ne font qu'appliquer une loi fixée par une autorité hiérarchiquement supérieure.
Le vocabulaire juridique porte la trace de cette distinction : Les traités, les conventions et les contrats, sont conclus, alors que les Constitutions et tous les autres actes de nature législative ou règlementaire, qui sont promulgués, décrétés, arrêtés...
Néanmoins, dans un tel cadre, se pose la question de la nature de l'autorité supérieure, et de la justification de sa supériorité. Dans les sociétés fondées sur une base religieuse on peut relier la loi à l'impératif divin, et les société traditionnelles se rattachent à l'autorité du passé, mais dans les sociétés laïcisées et modernes cette question a pris de l'acuité. Ainsi émergea la notion de contrat social, instituant cette autorité supérieure : la loi est fondée sur une sorte de contrat. Dans les situation de troubles, le contrat social est rompu, l'autorité contestée, et les lois vacillent.
Quelle qu'en soit l'origine, le rôle de l'autorité supérieure est d'imposer la loi, avec une force potentiellement supérieure à celle des actes individuels, qui doivent donc la respecter. Cependant, la loi peut n'être qu'une norme par défaut, qui laisse les individus fixer d'autres règles s'ils le souhaitent. On distingue donc
Les lois dites impératives, que nul ne peut écarter (notion d'ordre public).Par exemple un contrat stipulant qu'un individu s'engage à en tuer un autre est clairement illicite donc nul de plein droit. Ainsi personne ne peut réclamer en justice l'exécution du contrat puisqu'il est contraire à la loi.
les lois dites supplétives, qui s'appliquent en l'absence de volonté contraire de leurs destinataires qui peuvent s'accorder dans le contrat ou autre acte qui les lie.Ainsi, il existe une loi qui fixe les compétence des tribunaux de façon qu'il soit toujours possible de porter une affaire devant un tribunal ou un autre, mais il reste possible de fixer dans un contrat quel serait le tribunal compétent en cas de litige.

Hiérarchie des normes

Article détaillé : Hiérarchie des normes.

La Loi, par Jean Feuchère
Le système juridique est organisé, pour tous les États, selon la théorie de la hiérarchie des normes de Hans Kelsen. Les normes inférieures doivent ainsi être en accord avec ce qui est édicté par la norme supérieure.
Les différentes normes hiérarchisées sont :
La Constitution est la loi fondamentale d'un État.
En France, depuis 1971 et la décision Liberté d'association du Conseil constitutionnel, le préambule de la Constitution de 1946 et la déclaration des droits de l'homme et du citoyen sont considérés comme textes à valeur constitutionelle. Les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République, reconnus par le préambule de 1946, sont aussi à valeur constitutionnelle. La Charte de l'environnement de 2004 a été reconnue à valeur constitutionnelle dans la décision du 28 avril 2005, relative à la création du registre international français en ce qui concerne l’immatriculation des navires.
Les traités internationaux.
Les lois.
En France, les lois organiques ont pour objectif de préciser l'organisation des pouvoirs publics, ou de préciser la constitution. Elles font aussi partie du bloc de conventionnalité, et ont donc une valeur juridique supérieure à la loi, puisque les lois non-organiques doivent s'y conformer.
Les décrets (qui sont signés par le Président de la République lorsqu'ils sont pris « en Conseil des ministres », par le Premier ministre sinon. Les décrets ne sont jamais signés par les seuls ministres, même s'ils sont contresignés par eux, sauf pour quelques décrets de nomination). En Belgique, les arrêtés royaux sont au même niveau hiérarchique que les décrets en France.
Les arrêtés (ministériels, préfectoraux ou municipaux).
Les actes individuels.
Il n'y a pas de hiérarchie entre les lois, mais il arrive qu'elles se contredisent et il faut alors décider laquelle s'applique. On en appelle dans ces cas aux principes généraux du droit :
en matière pénale, c'est la loi la plus douce pour le coupable qui est appliquée,
on préfère la loi qui règle un cas particulier précisément évoqué à la loi générale,
on préfère la loi la plus récente à la loi antérieure,
on doit parfois avoir recours à l'intention du législateur, en s'appuyant sur différents éléments, notamment les débats parlementaires ou les déclarations du gouvernement

Règle de forme

Comme pour la Constitution, il faut distinguer deux dimensions de la loi :
La dimension matérielle : ce sur quoi la loi porte.
La dimension formelle (ou organique) : qui fait la loi, et comment.
Une loi doit être faite par une autorité doté du pouvoir législatif, appellé souvent le législateur (quand bien même il s'agit d'une personne collective, comme un parlement). Elle doit en outre être faite en suivant des formes et procédures bien précises. last but not least, elle doit répondre à la définition d'une loi, telle que définie par l'ordre juridique de la contrée.
Lorsqu'une loi est régulièrement adoptée dans ces conditions, seul le législateur lui même ou une autorité supérieure pourra la défaire ou la refaire (règle pratique du « parallélisme des formes »). Lorsque toutes les conditions ne sont pas, ou ne sont plus, réunies, on peut décider (ou pas...) qu'il ne s'agit pas d'une « vraie » loi et qu'une autre autorité peut passer outre ou la modifier.

Puissance de la loi

La loi est édictée par un organe, le législateur, auquel on reconnait une autorité particulière, plus ou moins grande. Il existe à cet égard deux grandes conceptions :
la loi comme expression de la volonté générale du peuple, de l'intérêt général. Dans cette conception, la loi ne connait aucune autre limite que celle qu'elle peut poser par ailleurs ; c'est notamment la conception traditionnelle en France. La loi a un contenu symbolique fort, celui de proclamer l'idéal social, mais au risque de négliger les aspects pratiques et les effets réels : peu importe que la loi ne marche pas, pourvu qu'elle soit « juste ». Lorsque cet aspect l'emporte, on obtient des lois contenant de généreuses ou fermes proclamations de principe, des lois de circonstance de réponse à des scandales ou de gestion d'une émotion collective, le tout avec un contenu pratique (permettre, interdire, taxer, subventionner, punir ...) réduit ou sans effet significatif. Le faiseur de loi (normalement, le législateur, à moins qu'il soit tombé sous la coupe d'un autre organe politique, comme un parti ou le pouvoir exécutif) domine le champ politique.
la loi comme limite aux combats inter-individuels pour la prééminence, comme outil moral servant à éviter le recours aux vraies armes. Dans cette conception, la loi et le législateur n'ont d'autorité qu'à la hauteur de leur succès pratique à effectivement organiser une société assez convenable pour les habitants du lieu, c'est-à-dire une autorité limitée et subordonnée aux multiples conceptions morales de ce que les choses devraient être ; des principes supérieurs sont reconnus, qu'aucune loi ne peut enfreindre sans cesser ipso facto d'être une loi. La loi reste une chose très pratique, mais au risque du cynisme et de l'immoralité : peu importe que la loi ne soit pas « juste » si elle atteint ses buts.
Le législateur n'est qu'un organe, important mais pas dominant, du champ politique.
Ces deux conceptions ont des fondements contradictoires, mais restent compatibles en pratique, lorsqu'on conçoit une loi qui se conforme aux idéaux supérieurs (les Droits de l'Homme, les « principes généraux du droit », ... ), qui exprime quel aspect elle veut en traiter, et qui contient des dispositions pratiques permettant effectivement de s'en rapprocher.

Portée d'une loi

Dans les États unitaires, seul l'État dispose du pouvoir législatif et peut édicter des lois. Inversement, dans les États fédérés, il existe à la fois des lois fédérales et des lois d'État. La Constitution précise généralement dans ce cas quelles compétences relèvent de l'État fédéral et lesquelles appartiennent aux entités fédérées. Les textes de niveau législatif peuvent porter des noms différents selon qu'ils sont adoptés au niveau fédéral ou au niveau fédéré, comme en Belgique où les lois prises au niveau fédéral et les décrets pris au niveau des communautés ou des régions sont de même niveau dans la hiérarchie des normes. Les constitutions peuvent aussi préciser le domaine de la loi et celui du règlement.

Nom

Les lois sont généralement désignées par leur date leur objet (loi de modernisation sociale, loi de séparation de l'église et de l'État). Par souci démagogique ou simplement mémotechnique, les lois sont désignées parfois par le nom d'un instigateur, ministre ou parlementaire (loi Perben, loi Sapin, loi Gouvion-Saint-Cyr, loi Mahoux, etc.), parfois encore par leur date (loi 1901), ou finalement par leur rang dans la session parlementaire, (loi 101, loi C-36).
En droit, seuls les intitulés exacts sont admis. À la rigueur, on peut accepter les intitulés tronqués ou une simple date. L'utilisation d'un nom de ministre, instigateur de la loi, ne reflète pas le texte constitutionnel, car l'initiative de la loi appartient au Gouvernement ou au Parlement, jamais à un ministre seul. Il est néanmoins admis de préciser ainsi : loi de 1995 sur l'aménagement territorial (loi dite « Chevénement »).

Selon les pays

En Belgique

Le projet de loi est d'initiative gouvernementale et doit être soumis au Conseil d'État, qui dispose d'un délai d'un mois avant de rendre un avis consultatif, tandis qu'une proposition de loi est d'initiative parlementaire.
Les textes votés au niveau régional et communautaire (Région flamande, Région wallonne, Communauté flamande, Communauté française, Communauté germanophone se nomment « décrets » (régional ou communautaire) et ont la même force contraignantes que la loi (les ordonnances de la région de Bruxelles-Capitale ont un statut légèrement distinct). Les règles d'adoption sont les mêmes que pour la loi, mutatis mutandis.
La loi est votée par la Chambre des Représentants de Belgique ainsi que parfois par le Sénat belge. Elle est généralement élaborée comme suit:
un projet est développé par la gouvernement fédéral. Alternativement, le parlement fédéral peut être lui-même l'initiateur du texte, alors appelé « proposition de loi ».
le texte devient « projet de loi » lorsqu'il est approuvé soit par la Chambre des représentants, soit par le Sénat.
Une fois approuvé par la Chambre et par le Sénat, il est soumis à la sanction royale.
A moins que la loi elle-même détermine sa date d'entrée en vigueur, elle devient applicable 10 jours après publication dans le Moniteur belge.
Toutes les lois ne sont plus nécessairement votées simultanément par la Chambre et le Sénat. Le phénomène de navette qui existait auparavant (et existe encore en France) et qui ralentissait le processus législatif a ainsi été fortement réduit.
Par exemple, le budget et les naturalisations (lois formelles) sont adoptés par la Chambre seule, le vote du budget étant le symbole par excellence du contrôle du législatif sur l'exécutif.
Mais la révision de la Constitution et l'assentiment aux traités doivent être encore adoptés par les deux Chambres. De plus, 15 sénateurs (ou plus) peuvent demander qu'un projet ou une proposition de loi soit transférée au Sénat : dans ce cas, le même texte doit être adopté par les deux assemblées. En outre, certaines lois doivent être votées à des majorités spéciales.

En France


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Lois ordinaires
Contrôle de constitutionnalité non-obligatoire, article 61 alinéa 2. Elles visent à mettre en place une politique soit économique, soit sociale.

Lois organiques [

Ces lois sont prises en application de la Constitution (la Constitution ordonne que des dispositions doivent être prises par voie législative). Contrôle de constitutionnalité obligatoire.
Elles fixent les modalités d'organisation des pouvoirs publics et fait l'objet d'une procédure particulière prévu par les articles 46 et 61 de la constitution.

Autres cas
Lois constitutionnelles : cette catégorie, édictée par la doctrine, n'est pas reconnue par le Conseil constitutionnel ; ce sont des révisions de la Constitution.
Les ordonnances : héritières des décrets-lois de la IIIe République, elles peuvent avoir valeur législative si :
l'ordonnance est approuvée par une loi ;
ses dispositions sont reprises dans une loi par le biais d'un cavalier législatif.

L'initiative [

Un projet de loi est d'initiative gouvernementale. Il doit être soumis au Conseil d'État, qui dispose d'un délai d'un mois avant de rendre un avis consultatif.
Une proposition de loi est d'initiative parlementaire (moins de 10% des lois votées).

L'adoption [modifier]

Lois parlementaires Le parcours d'un projet ou d'une proposition de loi commence au Bureau d'une des deux assemblées qui décide quel jour il ou elle sera débattu par cette assemblée. L'ordre du jour en lui-même est déterminé par le Gouvernement (parlementarisme rationalisé). Puis, il est donné à l'une des six commissions parlementaires qui font des rapports et propositions sur le texte. Avec la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, le Parlement devrait désormais fixer lui-même son ordre du jour, avec néanmoins la possibilité pour le gouvernement de faire donner la priorité sur certains textes.
Lors de sa discussion parlementaire, le texte peut être modifié par des amendements déposés par les parlementaires de chacune des assemblées. Le texte effectue ainsi des «navettes» entre les deux assemblées jusqu'à parvenir à un accord sur le fond et la forme du texte législatif. L'Assemblée nationale a le dernier mot en l'absence de consensus (après réunion d'une commission mixte paritaire composée de sept sénateurs et du même nombre de députés) ou si le gouvernement le souhaite (sauf sur les sujets touchant à l'organisation du Sénat).
Lorsque le texte est définitivement adopté, le Président de la République dispose de quinze jours pour le promulguer. S’il le juge nécessaire, le Président de la République peut demander au Conseil Constitutionnel son avis sur la constitutionnalité de la loi avant de la promulguer. La promulgation de la loi l'authentifie et la rend exécutoire. Elle est ensuite publiée au Journal Officiel de la République Française (édition Lois et décrets).

Lois référendaires [Une loi référendaire est une loi qui prise à la suite d'un référendum.ce qui est un exemple direct de la démocratie
Avec le référendum, le parlement n'est plus la seule représentation nationale. La volonté nationale s'exprime face à celle du parlement par un lien direct entre le peuple et l'exécutif. Certains pensent qu'il s'agit d'un plébiscite d'où la méfiance du recours au référendum. Le référendum est toujours encadré par le Conseil constitutionnel au terme de l'article 60 de la Constitution. Il existe plusieurs types de recours au référendum : article 89 (pour les révisions), article 11 (pour l'organisation des pouvoirs), l'article 53 al. 3 (pour l'intégrité du territoire) et l'article 88-5 (pour l'adhésion à l'UE).
Lorsqu'on parle de lois référendaires on parle de celles prises par la procédure de l'article 11. C'est un pouvoir partagé entre le Président et le Premier ministre, c'est-à-dire que la signature des deux est requise. En vertu de l'article 11, le référendum ne peut porter que sur « sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité ».

Le contrôle de constitutionnalité de la loi [Le contrôle de constitutionnalité des lois se fait en France a priori (avant son entrée en vigueur). Ce contrôle est effectué par un organe spécialisé : le Conseil constitutionnel. Le Conseil Constitutionnel se prononce sur la constitutionnalité de la loi qui lui est soumise, à propos des dispositions contestées, mais aussi à propos de toute disposition qu'il estime devoir soulever d'office. L'avis qu'il rend lie toutes les autorités : le Président de la République, qui ne pourra pas promulguer une loi contraire à la Constitution, le gouvernement et les tribunaux, qui devront tenir compte des réserves de conformité énoncées par le conseil dans leurs actes d'application (décret, arrêtés, circulaires) et décisions.
Cependant, ne sont soumise à ce contrôle que les lois pour lesquels le Conseil Constitutionnel a été saisi, soit par le Président de la République, soit par le Premier Ministre, soit par l'un des deux Présidents des chambres du Parlement, soit par soixante députés ou sénateurs. Si le conseil n'a pas été saisi, le contrôle de constitutionnalité n'est pas fait a priori, et ne le sera pas non plus après. C'est en particulier le cas pour toutes les lois antérieures à la création du conseil par la Constitution de la Ve République, en date du 4 octobre 1958.
Dans ce cas, une loi inconstitutionnelle peut être en vigueur. C'est la théorie de la loi-écran. Les dispositions légales inconstitutionnelles s'appliqueront, même s'il en résulte des actes (administratifs ou judiciaires) eux-mêmes inconstitutionnels : on dit que la loi "fait écran" entre l'acte et la Constitution.
En pratique, le cas est rare, pour plusieurs raisons. La constitution règle surtout l'organisation de l'état, matière qui est assez peu sujette à contestation constitutionnelle ; les lois organiques qui précisent les détails de cette organisation ont souvent été soumise au contrôle de constitutionnalité. La constitution contient aussi quelques grands principes, dans ses préambules, mais ils sont assez bien partagés et assez anciens pour qu'il soit rare que des lois, même anciennes, viennent en contradiction avec eux. De plus, des traités internationaux peuvent reprendre ces grands principes, et, alors que les juges ne peuvent se référer à la constitution, ils peuvent s'assurer de la conformité d'un acte à un traité. Enfin, une disposition légale donnée peut avoir différentes interprétations pratiques, et dans la mesure du possible on doit lui donner une interprétation compatible avec la constitution.

Crise de la loi en France [

Article détaillé : Sécurité juridique.
La loi française serait en crise selon de nombreux juristes, dont notamment le Président du Conseil constitutionnel Pierre Mazeaud, dans ses vœux pour 2005[2].
Les principaux maux dont souffre la loi :
Lois multiples Il s'agit de l'inflation législative galopante que nous connaissons actuellement. C'est sans doute le pire de tous les maux. Le parlement adopte de multiples lois pour des motifs divers et variés. Le problème, c'est que les députés présents ne sont pas tous juristes. Sont donc adoptées trop souvent des mesures mal écrites, incompréhensibles ou inapplicables.
Lois jetables Les politiques voulant inscrire leur nom dans le marbre de la loi, ils s'empressent d'en faire adopter une. Puis on s'aperçoit que la loi a été mal écrite. Il ne reste donc plus qu'à la jeter (le plus souvent elle reste inappliquée).
Lois émotives C'est une tendance forte. Elle consiste à vouloir légiférer systématiquement dès qu'un problème survient, avant même que les causes du problème soient connues. Une fois l'émotion passée, si la loi a été adoptée, on s'aperçoit souvent là encore que prise dans l'urgence, elle a été mal écrite.
Lois molles Aussi appelés « neutrons législatifs ». C'est une loi sans contenu obligatoire, qui ne va donc avoir aucun effet en pratique. Lié aux problèmes des lois jetables et émotives.

Au Royaume-Uni La loi se distingue du droit (law) dès lors qu'elle émane du Parlement (statute law). Bien qu'il ait été jugé dès 1610 que le juge ne de devait pas appliquer une loi contraire à la raison[3], il est désormais acquis qu' « à l'opposé du législateur américain dont les lois sont soumises au contrôle constitutionnel, le parlement britannique ne voit reconnaître sa souveraineté limitée par aucun texte[4] ». « Du point de vue du droit constitutionnel, ce qu'aura prescrit le parlement aura force de droit[5] ». En Common Law, historiquement, le juge était tout puissant pour créer la norme de droit. Désormais, celle-ci se réalise par l'application par le juge du droit législatif ou des règlements d'application. Au plan du droit international, les conventions internationales sont transposées par le législateur en l'état ou dans une rédaction différente. Le juge devra appliquer cette dernière.
Quant à l'influence de l'entrée du Royaume-Uni dans le Marché Commun en 1973, celle-ci s'est faite par voie réglementaire, et non parlementaire, et n'a donc aucune incidence sur le droit interne anglais: « Pour que le droit communautaire fasse partie du droit anglais, pour que le juge anglais le reconnaisse, il a fallu une loi du parlement (...): l'European Communities Act (1972) ». Son article 2 a pour la première fois reconnu la pleine et entière application d'une convention internationale (et du droit dérivé), ce qui a fait jaillir nombre de protestations. Les Royaumes Unis sont également les inventeurs de l'Habeas Corpus permettant de ne pas être condamné sans preuve de culpabilité.

Citations [modifier]

La pierre du roi Hammourabi montre le dieu Shamash qui révèle un code de lois au roi.
« La loi permet ou elle défend, elle ordonne, elle établit, elle punit ou elle récompense ». Portalis
Nemo censetur legem ignorare (nul n'est censé ignorer la loi)
Adage selon lequel on ne peut invoquer l'ignorance de la loi lorsqu'on est, justement, hors la loi.
« La loi doit avoir autorité sur les hommes, et non les hommes sur la loi. ». Pausanias
« Cedant arma togæ » (Que les armes cèdent à la toge). Cicéron
Le pouvoir consulaire exécutif (potestas) est aux ordres de l'autorité (auctoritas) sénatoriale des auteurs des lois. Ainsi, le pouvoir exécutif présidentiel est orienté et délimité par l'autorité législative conjointe du Congrès et du Sénat des États Unis d'Amérique.
Les romains avaient coutume de dire : Dura lex sed lex (La loi est dure mais c'est la loi) La loi doit s'appliquer, si on la trouve trop dure (ou, plus généralement, inadaptée) il faut la changer plutôt que l'éluder.
« Il est parfois nécessaire de changer certaines lois, mais le cas est rare, et lorsqu'il arrive, il ne faut y toucher que d'une main tremblante ». Montesquieu
« Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu'elle est juste. ».Montesquieu
La vie, la liberté et la propriété n'existent pas parce que des hommes ont fait des lois. Au contraire, c'est parce que la vie, la liberté et la propriété existaient que les hommes ont fait des lois. (Frédéric Bastiat).
La loi est une toile d'araignée : le bourdon s'y fraie un passage, la mouche s'y empêtre.
Version russe d'un proverbe ayant son équivalent pratiquement partout
Rien que la loi, tout pour elle. Carré de Malberg, évoquant la tradition légicentriste de la France.
Plurimae leges pessima respublica. (Plus les lois sont nombreuses, pire est l'État).
Adage Romain

Économie

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία « administration d'un foyer », de οἶκος « maison, dans le sens de patrimoine » et νέμω « administrer ») est l'activité humaine qui consiste à la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et services. L’économie est étudiée par les sciences économiques qui prennent appui sur des théories économiques.
On parle également de l'économie comme de la situation économique d'un pays ou d’une zone, c'est-à-dire de sa position conjoncturelle (par rapport aux cycles économiques) ou structurelle.
Un des principaux indicateurs économiques est le produit intérieur brut (PIB), qui permet des comparaisons de puissance économique entre pays.
Histoire
Article détaillé : Histoire de l'économie.
Pour découper l’histoire de l'économie, l’histoire économique recourt habituellement à une périodisation utilisant la notion de « révolution économique ». On recense essentiellement quatre périodes :
l'économie préhistorique, dite « économie de prédation » du paléolithique, de la chasse et de la cueillette ;
la révolution néolithique avec l'adoption de l'agriculture et de l'élevage par l'homme, dite « économie de production » ;
l'économie antique et la lente évolution médiévale ;
la période débutant lors de la révolution industrielle.
Certains auteurs ajoutent parfois une cinquième période, bien qu'elle soit très récente (moins de 50 ans) : l’économie post-industrielle, liée à la « révolution informationnelle ».

Économie par pays et région
Économie par pays Article détaillé : Catégorie:Économie nationale.

par zones et ensembles économiques [modifier]
On étudie également l'économie des régions, de zones ou de continents (voir la catégorie économie régionale, et par exemple l’économie de l'Europe).
Il est de l'intérêt des pays de se regrouper au sein d’ensembles économiques ou monétaires, par exemple de libre-échange, pour favoriser leur développement économique. Parmi les ensembles les plus connus :
l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) ;
l’Union européenne (voir économie de l'Union européenne) ;
la Zone Franc CFA,…

Secteurs économiques Article détaillé : Secteur économique.
La production économique peut être répartie entre plusieurs secteurs :
le secteur primaire concerne la collecte et l'exploitation directe de ressources naturelles (matériaux, énergie, agriculture, pêche) ;
le secteur secondaire concerne les industries de transformation (agissant sur les matières premières) ;
le secteur tertiaire regroupe les industries de services (essentiellement immatériel : assurances, intermédiation, formation, études et recherche, administration, services à la personne, sécurité, nettoyage, etc.).

Globalization

Globalization (or globalisation) in its literal sense is the process of transformation of local or regional phenomena into global ones. It can be described as a process of blending or homogenization by which the people of the world are unified into a single society and function together. This process is a combination of economic, technological, sociocultural and political forces.[1] Globalization is often used to refer to economic globalization, that is, integration of national economies into the international economy through trade, foreign direct investment, capital flows, migration, and the spread of technology.[2]
Tom G. Palmer of the Cato Institute defines "globalization" as "the diminution or elimination of state-enforced restrictions on exchanges across borders and the increasingly integrated and complex global system of production and exchange that has emerged as a result."[3]
Thomas L. Friedman "examines the impact of the 'fattening' of the globe", and argues that globalized trade, outsourcing, supply-chaining, and political forces have changed the world permanently, for both better and worse. He also argues that the pace of globalization is quickening and will continue to have a growing impact on business organization and practice.[4]
Noam Chomsky argues that the word globalization is also used, in a doctrinal sense, to describe the neoliberal form of economic globalization.[5]
Herman E. Daly argues that sometimes the terms internationalization and globalization are used interchangeably but there is a slight formal difference. The term "internationalization" refers to the importance of international trade, relations, treaties etc. International means between or among nations.
History
The term "globalization" has been used by economists since the 1980s although it was used in social sciences in the 1960s; however, its concepts did not become popular until the latter half of the 1980s and 1990s. The earliest written theoretical concepts of globalization were penned by an American entrepreneur-turned-minister Charles Taze Russell who coined the term 'corporate giants' in 1897.[6]
Globalization is viewed as a centuries long process, tracking the expansion of human population and the growth of civilization, that has accelerated dramatically in the past 50 years. Early forms of globalization existed during the Roman Empire, the Parthian empire, and the Han Dynasty, when the Silk Road started in China, reached the boundaries of the Parthian empire, and continued onwards towards Rome. The Islamic Golden Age is also an example, when Muslim traders and explorers established an early global economy across the Old World resulting in a globalization of crops, trade, knowledge and technology; and later during the Mongol Empire, when there was greater integration along the Silk Road. Globalization in a wider context began shortly before the turn of the 16th century, with two Kingdoms of the Iberian Peninsula - the Kingdom of Portugal and the Kingdom of Castile. Portugal's global explorations in the 16th century, especially, linked continents, economies and cultures to a massive extent. Portugal's exploration and trade with most of the coast of Africa, Eastern South America, and Southern and Eastern Asia, was the first major trade based form of globalization. A wave of global trade, colonization, and enculturation reached all corners of the world. Global integration continued through the expansion of European trade in the 16th and 17th centuries, when the Portuguese and Spanish Empires colonized the Americas, followed eventually by France and Britain. Globalization has had a tremendous impact on cultures, particularly indigenous cultures, around the world. In the 17th century, globalization became a business phenomenon when the British East India Company (founded in 1600), which is often described as the first multinational corporation, was established, as well as the Dutch East India Company (founded in 1602) and the Portuguese East India Company (founded in 1628). In the 15th century, Portugal's Company of Guinea was one of the first chartered commercial companies established by Europeans in other continent during the Age of Discovery, whose task was to deal with the spices and to fix the prices of the goods. Because of the high risks involved with international trade, the British East India Company became the first company in the world to share risk and enable joint ownership of companies through the issuance of shares of stock: an important driver for globalization. Globalization was achieved by the British Empire (the largest empire in history) due to its sheer size and power. British ideals and culture were imposed on other nations during this period.
The 19th century is sometimes called "The First Era of Globalization." It was a period characterized by rapid growth in international trade and investment between the European imperial powers, their colonies, and, later, the United States. It was in this period that areas of sub-saharan Africa and the Island Pacific were incorporated into the world system. The "First Era of Globalization" began to break down at the beginning of the 20th century with the first World War. Said John Maynard Keynes[7],

The inhabitant of London could order by telephone, sipping his morning tea, the various products of the whole earth, and reasonably expect their early delivery upon his doorstep. Militarism and imperialism of racial and cultural rivalries were little more than the amusements of his daily newspaper. What an extraordinary episode in the economic progress of man was that age which came to an end in August 1914.

The "First Era of Globalization" later collapsed during the gold standard crisis in the late 1920s and early 1930s.

[edit] Modern globalization
Globalization, since World War II, is largely the result of planning by economists, business interests, and politicians who recognized the costs associated with protectionism and declining international economic integration. Their work led to the Bretton Woods conference and the founding of several international institutions intended to oversee the renewed processes of globalization, promoting growth and managing adverse consequences.
These institutions include the International Bank for Reconstruction and Development (the World Bank), and the International Monetary Fund. Globalization has been facilitated by advances in technology which have reduced the costs of trade, and trade negotiation rounds, originally under the auspices of the General Agreement on Tariffs and Trade (GATT), which led to a series of agreements to remove restrictions on free trade.
Since World War II, barriers to international trade have been considerably lowered through international agreements - GATT. Particular initiatives carried out as a result of GATT and the World Trade Organization (WTO), for which GATT is the foundation, have included:
Promotion of free trade:
Reduction or elimination of tariffs; creation of free trade zones with small or no tariffs
Reduced transportation costs, especially resulting from development of containerization for ocean shipping.
Reduction or elimination of capital controls
Reduction, elimination, or harmonization of subsidies for local businesses
Restriction of free trade:
Harmonization of intellectual property laws across the majority of states, with more restrictions.
Supranational recognition of intellectual property restrictions (e.g. patents granted by China would be recognized in the United States)
Cultural globalization, driven by communication technology and the worldwide marketing of Western cultural industries, was understood at first as a process of homogenization, as the global domination of American culture at the expense of traditional diversity. However, a contrasting trend soon became evident in the emergence of movements protesting against globalization and giving new momentum to the defense of local uniqueness, individuality, and identity. These movements used the same new technologies to pursue their own goals more efficiently and to appeal for support from world opinion.[8]
The Uruguay Round (1984 to 1995) led to a treaty to create the WTO to mediate trade disputes and set up a uniform platform of trading. Other bilateral and multilateral trade agreements, including sections of Europe's Maastricht Treaty and the North American Free Trade Agreement (NAFTA) have also been signed in pursuit of the goal of reducing tariffs and barriers to trade.
Global conflicts, such as the 9/11 terrorist attacks on the United States of America, is interrelated with globalization because it was primary source of the "war on terror", which had started the steady increase of the prices of oil and gas, due to the fact that most OPEC member countries were in the Arabian Peninsula.[9]
World exports rose from 8.5% of gross world product in 1970 to 16.1% of gross world product in 2001. [6]

[edit] Measuring globalization

Globalization has had an impact on different cultures around the world.

Japanese McDonald's fast food as an evidence of international integration.
Looking specifically at economic globalization, demonstrates that it can be measured in different ways. These center around the four main economic flows that characterize globalization:
Goods and services, e.g. exports plus imports as a proportion of national income or per capita of population
Labor/people, e.g. net migration rates; inward or outward migration flows, weighted by population
Capital, e.g. inward or outward direct investment as a proportion of national income or per head of population
Technology, e.g. international research & development flows; proportion of populations (and rates of change thereof) using particular inventions (especially 'factor-neutral' technological advances such as the telephone, motorcar, broadband)
As globalization is not only an economic phenomenon, a multivariate approach to measuring globalization is the recent index calculated by the Swiss think tank KOF. The index measures the three main dimensions of globalization: economic, social, and political. In addition to three indices measuring these dimensions, an overall index of globalization and sub-indices referring to actual economic flows, economic restrictions, data on personal contact, data on information flows, and data on cultural proximity is calculated. Data is available on a yearly basis for 122 countries, as detailed in Dreher, Gaston and Martens (2008).[10] According to the index, the world's most globalized country is Belgium, followed by Austria, Sweden, the United Kingdom and the Netherlands. The least globalized countries according to the KOF-index are Haiti, Myanmar the Central African Republic and Burundi.[11]
A.T. Kearney and Foreign Policy Magazine jointly publish another Globalization Index. According to the 2006 index, Singapore, Ireland, Switzerland, the U.S., the Netherlands, Canada and Denmark are the most globalized, while Indonesia, India and Iran are the least globalized among countries listed.

[edit] Effects of globalization
Globalization has various aspects which affect the world in several different ways such as:
Industrial - emergence of worldwide production markets and broader access to a range of foreign products for consumers and companies. Particularly movement of material and goods between and within national boundaries.
Financial - emergence of worldwide financial markets and better access to external financing for borrowers. Simultaneous though not necessarily purely globalist is the emergence of under or un-regulated foreign exchange and speculative markets.
Economic - realization of a global common market, based on the freedom of exchange of goods and capital.
Political - some use "globalization" to mean the creation of a world government, or cartels of governments (e.g. WTO, World Bank, and IMF) which regulate the relationships among governments and guarantees the rights arising from social and economic globalization. [12] Politically, the United States has enjoyed a position of power among the world powers; in part because of its strong and wealthy economy. With the influence of globalization and with the help of The United States’ own economy, the People's Republic of China has experienced some tremendous growth within the past decade. If China continues to grow at the rate projected by the trends, then it is very likely that in the next twenty years, there will be a major reallocation of power among the world leaders. China will have enough wealth, industry, and technology to rival the United States for the position of leading world power. [13].
Informational - increase in information flows between geographically remote locations. Arguably this is a technological change with the advent of fibre optic communications, satellites, and increased availability of telephony and Internet.
Language - the most popular language is English[14].
About 75% of the world's mail, telexes, and cables are in English.
Approximately 60% of the world's radio programs are in English.
About 90% of all Internet traffic is using English.
Competition - Survival in the new global business market calls for improved productivity and increased competition. Due to the market became worldwide not specific area, there are many industries around the world. Industries have to upgrade their products and use technology skillfully for facing the competition and increasing their competitive.[15]
Cultural - growth of cross-cultural contacts; advent of new categories of consciousness and identities which embodies cultural diffusion, the desire to increase one's standard of living and enjoy foreign products and ideas, adopt new technology and practices, and participate in a "world culture". Some bemoan the resulting consumerism and loss of languages. Also see Transformation of culture.
Ecological- the advent of global environmental challenges that might be solved with international cooperation, such as climate change, cross-boundary water and air pollution, over-fishing of the ocean, and the spread of invasive species. Since many factories are built in developing countries with less environmental regulation, globalism and free trade may increase pollution. On the other hand, economic development historically required a "dirty" industrial stage, and it is argued that developing countries should not, via regulation, be prohibited from increasing their standard of living.
Social(International cultural exchange) - increased circulation by people of all nations with fewer restrictions.
Spreading of multiculturalism, and better individual access to cultural diversity (e.g. through the export of Hollywood and Bollywood movies). Some consider such "imported" culture a danger, since it may supplant the local culture, causing reduction in diversity or even assimilation. Others consider multiculturalism to promote peace and understanding between peoples.
Greater international travel and tourism
Greater immigration, including illegal immigration
Spread of local consumer products (e.g. food) to other countries (often adapted to their culture).
Worldwide fads and pop culture such as Pokémon, Sudoku, Numa Numa, Origami, Idol series, YouTube, Orkut, Facebook, and MySpace. Accessible to those who have Internet or Television, leaving out a substantial segment of the Earth's population.
Worldwide sporting events such as FIFA World Cup and the Olympic Games.
Incorporation of multinational corporations in to new media. As the sponsors of the All-Blacks rugby team, Adidas had created a parallel website with a downloadable interactive rugby game for its fans to play and compete. [16]
Technical
Development of a global telecommunications infrastructure and greater transborder data flow, using such technologies as the Internet, communication satellites, submarine fiber optic cable, and wireless telephones
Increase in the number of standards applied globally; e.g. copyright laws, patents and world trade agreements.
Legal/Ethical
The creation of the international criminal court and international justice movements.
Crime importation and raising awareness of global crime-fighting efforts and cooperation.
Whilst it is all too easy to look at the positive aspects of Globalization and the great benefits that are apparent everywhere, there are also several negative occurrences that can only be the result of or major motivating factors that inspire some corporations to globalize.
Globalization – the growing integration of economies and societies around the world – has been one of the most hotly-debated topics in international economics over the past few years. Rapid growth and poverty reduction in China, India, and other countries that were poor 20 years ago, has been a positive aspect of globalization. But globalization has also generated significant international opposition over concerns that it has increased inequality and environmental degradation [17]
Business
Globalization has had extensive impact on the world of business. In a business environment marked by globalization, the world seems to shrink, and other businesses halfway around the world can exert as great an impact on a business as one right down the street. Internet access and e-commerce have brought small-scale coops in Third World nations into the same arena as thriving businesses in the industrialized world, and visions of low-income workers handweaving rugs on primitive looms that compete with rug dealers in major cities are not totally far-fetched.
Globalization has affected workforce demographics, as well. Today's workforces are characterized by greater diversity in terms of age, gender, ethnic and racial background, and a variety of other demographic factors. In fact, management of diversity has become one of the primary issues of 21st-century business.
Trends such as outsourcing and offshoring are a direct offshoot of globalization and have created a work environment in which cultural diversity can be problematic. A U.S. company where punctuality is important and meetings always start on time faces adjustments if it opens an office in South America or France, where being 10 to 15 minutes late to a meeting is considered acceptable: being on time is called 'British Time'[18]
Sweatshops
It can be said that globalization is the door that opens up an otherwise resource poor country to the international market. Where a country or nation has little material or physical product harvested or mined from it sown soil there is seen the opportunity by large corporations to take advantage of the “export poverty” of such a nation. Where the majority of the earliest occurrences of economic globalization are recorded as being the expansion of businesses and corporate growth, in many poorer nations globalization is actually the result of the foreign businesses investing in the country to take advantage of the lower wage rate: even though investing, by increasing the Capital Stock of the country, increases their wage rate.
One example used by anti-globalization protestors is the use of “Sweatshops” by manufacturers. According to Global Exchange these “Sweat Shops” are widely used by sports shoe manufacturers and mentions one company in particular – Nike.[19] There are factories set up in the poor countries where employees agree to work for low wages. Then if labour laws alter in those countries and stricter rules govern the manufacturing process the factories are closed down and relocated to other nations with more liberal economic policies.[citation needed]
There are several agencies that have been set up worldwide specifically designed to focus on anti-sweatshop campaigns and education of such. “The Decent Working Conditions and Fair Competition Act” is a legislation passed by the National Labor Committee in the USA.[citation needed] The legislation now suggests that companies are legally obligated to respect human and worker rights by prohibiting the import, sale, or export of sweatshop goods .[citation needed]There are very strict standards set out by the International Labor Organization and any violations shall be banned from the US market.[citation needed]
Specifically, these core standards include no child labor, no forced labor, freedom of association, right to organize and bargain collectively, as well as the right to decent working conditions. [20]
Tiziana Terranova has stated that globalization has brought a culture of "free labour". In a digital sense, it is where the individuals (contributing capital)exploits and eventually "exhausts the means through which labour can sustain itself". For example, in the area of digital media (animations, hosting chat rooms, designing games), where it is often less glamourous than it may sound. In the gaming industry, a Chinese Gold Market has been established. [21]

[edit] Pro-globalization (globalism)

Globalization advocates such as Jeffrey Sachs point to the above average drop in poverty rates in countries, such as China, where globalization has taken a strong foothold, compared to areas less affected by globalization, such as Sub-Saharan Africa, where poverty rates have remained stagnant.[22]
Generally, the ideas of free trade, capitalism, and democracy are widely believed to facilitate globalization. Supporters of free trade claim that it increases economic prosperity as well as opportunity, especially among developing nations, enhances civil liberties and leads to a more efficient allocation of resources. Economic theories of comparative advantage suggest that free trade leads to a more efficient allocation of resources, with all countries involved in the trade benefiting. In general, this leads to lower prices, more employment, higher output and a higher standard of living for those in developing countries.[22][23]
One of the ironies of the recent success of India and China is the fear that... success in these two countries comes at the expense of the United States. These fears are fundamentally wrong and, even worse, dangerous. They are wrong because the world is not a zero-sum struggle... but rather is a positive-sum opportunity in which improving technologies and skills can raise living standards around the world.
Jeffrey D. Sachs, The End of Poverty, 2005
Proponents of laissez-faire capitalism, and some Libertarians, say that higher degrees of political and economic freedom in the form of democracy and capitalism in the developed world are ends in themselves and also produce higher levels of material wealth. They see globalization as the beneficial spread of liberty and capitalism. [22]
Supporters of democratic globalization are sometimes called pro-globalists. They believe that the first phase of globalization, which was market-oriented, should be followed by a phase of building global political institutions representing the will of world citizens. The difference from other globalists is that they do not define in advance any ideology to orient this will, but would leave it to the free choice of those citizens via a democratic process[citation needed].
Some, such as former Canadian Senator Douglas Roche, O.C., simply view globalization as inevitable and advocate creating institutions such as a directly-elected United Nations Parliamentary Assembly to exercise oversight over unelected international bodies.
Supporters of globalization argue that the anti-globalization movement uses anecdotal evidence[citation needed] to support their protectionist view, whereas worldwide statistics strongly support globalization:
From 1981 to 2001, according to World Bank figures, the number of people living on $1 a day or less declined from 1.5 billion to 1.1 billion in absolute terms. At the same time, the world population increased, so in percentage terms the number of such people in developing nations declined from 40% to 20% of the population.[24] with the greatest improvements occurring in economies rapidly reducing barriers to trade and investment; yet, some critics argue that more detailed variables measuring poverty should be studied instead [25].
The percentage of people living on less than $2 a day has decreased greatly in areas affected by globalization, whereas poverty rates in other areas have remained largely stagnant. In East-Asia, including China, the percentage has decreased by 50.1% compared to a 2.2% increase in Sub-Saharan Africa.[23]
Area
Demographic
1981
1984
1987
1990
1993
1996
1999
2002
Percentage Change 1981-2002
East Asia and Pacific
Less than $1 a day
57.7%
38.9%
28.0%
29.6%
24.9%
16.6%
15.7%
11.1%
-80.76%
Less than $2 a day
84.8%
76.6%
67.7%
69.9%
64.8%
53.3%
50.3%
40.7%
-52.00%
Latin America
Less than $1 a day
9.7%
11.8%
10.9%
11.3%
11.3%
10.7%
10.5%
8.9%
-8.25%
Less than $2 a day
29.6%
30.4%
27.8%
28.4%
29.5%
24.1%
25.1%
23.4%
-29.94%
Sub-Saharan Africa
Less than $1 a day
41.6%
46.3%
46.8%
44.6%
44.0%
45.6%
45.7%
44.0%
+5.77%
Less than $2 a day
73.3%
76.1%
76.1%
75.0%
74.6%
75.1%
76.1%
74.9%
+2.18%
'SOURCE: World Bank, Poverty Estimates, 2002[23]
Income inequality for the world as a whole is diminishing.[26] Due to definitional issues and data availability, there is disagreement with regards to the pace of the decline in extreme poverty. As noted below, there are others disputing this. The economist Xavier Sala-i-Martin in a 2007 analysis argues that this is incorrect, income inequality for the world as a whole has diminished. [7]. Regardless of who is right about the past trend in income inequality, it has been argued that improving absolute poverty is more important than relative inequality.[8]
Life expectancy has almost doubled in the developing world since World War II and is starting to close the gap between itself and the developed world where the improvement has been smaller. Even in Sub-Saharan Africa, the least developed region, life expectancy increased from 30 years before World War II to about a peak of about 50 years before the AIDS pandemic and other diseases started to force it down to the current level of 47 years. Infant mortality has decreased in every developing region of the world.[27]
Democracy has increased dramatically from there being almost no nations with universal suffrage in 1900 to 62.5% of all nations having it in 2000.[28]
Feminism has made advances in areas such as Bangladesh through providing women with jobs and economic safety.[22]
The proportion of the world's population living in countries where per-capita food supplies are less than 2,200 calories (9,200 kilojoules) per day decreased from 56% in the mid-1960s to below 10% by the 1990s.[29]
Between 1950 and 1999, global literacy increased from 52% to 81% of the world. Women made up much of the gap: female literacy as a percentage of male literacy has increased from 59% in 1970 to 80% in 2000.[30]
The percentage of children in the labor force has fallen from 24% in 1960 to 10% in 2000.[31]
There are increasing trends in the use of electric power, cars, radios, and telephones per capita, as well as a growing proportion of the population with access to clean water.[32]
The book The Improving State of the World also finds evidence for that these, and other, measures of human well-being has improved and that globalization is part of the explanation. It also responds to arguments that environmental impact will limit the progress.
Although critics of globalization complain of Westernization, a 2005 UNESCO report[33] showed that cultural exchange is becoming mutual. In 2002, China was the third largest exporter of cultural goods, after the UK and US. Between 1994 and 2002, both North America's and the European Union's shares of cultural exports declined, while Asia's cultural exports grew to surpass North America.

[edit] Anti-globalization
Main article: Anti-globalization
Anti-globalization is a term used to describe the political stance of people and groups who oppose the neoliberal version of globalization.
“Anti-globalization" may involve the process or actions taken by a state in order to demonstrate its sovereignty and practice democratic decision-making. Anti-globalization may occur in order to maintain barriers to the international transfer of people, goods and beliefs, particularly free market degregulation, encouraged by organizations such as the IMF or the WTO. Moreover, as Naomi Klein argues in her book No Logo anti-globalism can denote either a single social movement or an umbrella term that encompasses a number of separate social movements [34] such as Nationalists and socialists. In either case, participants stand in opposition to the unregulated political power of large, multi-national corporations, as the corporations exercise power through leveraging trade agreements which in some instances damage the democratic rights of citizens[citation needed], the environment particularly air quality index and rain forests[citation needed], as well as national government's sovereignty to determine labor rights,[citation needed] including the right to form a union, and health and safety legislation, or laws as they may otherwise infringe on cultural practices and traditions of developing countries.[citation needed]
Some people who are labeled "anti-globalization" consider the term to be too vague and inaccurate [35][36]. Podobnik states that "the vast majority of groups that participate in these protests draw on international networks of support, and they generally call for forms of globalization that enhance democratic representation, human rights, and egalitarianism."
Joseph Stiglitz and Andrew Charlton write[37]:

The anti-globalization movement developed in opposition to the perceived negative aspects of globalization. The term 'anti-globalization' is in many ways a misnomer, since the group represents a wide range of interests and issues and many of the people involved in the anti-globalization movement do support closer ties between the various peoples and cultures of the world through, for example, aid, assistance for refugees, and global environmental issues.

Some members aligned with this viewpoint prefer instead to describe themselves as the Global Justice Movement, the Anti-Corporate-Globalization Movement, the Movement of Movements (a popular term in Italy), the "Alter-globalization" movement (popular in France), the "Counter-Globalization" movement, and a number of other terms.
Critiques of the current wave of economic globalization typically look at both the damage to the planet, in terms of the perceived unsustainable harm done to the biosphere, as well as the perceived human costs, such as poverty, inequality, miscegenation, injustice and the erosion of traditional culture which, the critics contend, all occur as a result of the economic transformations related to globalization. They challenge directly the metrics, such as GDP, used to measure progress promulgated by institutions such as the World Bank, and look to other measures, such as the Happy Planet Index,[38] created by the New Economics Foundation[39]. They point to a "multitude of interconnected fatal consequences--social disintegration, a breakdown of democracy, more rapid and extensive deterioration of the environment, the spread of new diseases, increasing poverty and alienation"[40] which they claim are the unintended but very real consequences of globalization.
The terms globalization and anti-globalization are used in various ways. Noam Chomsky believes that[41][42]

The term "globalization" has been appropriated by the powerful to refer to a specific form of international economic integration, one based on investor rights, with the interests of people incidental. That is why the business press, in its more honest moments, refers to the "free trade agreements" as "free investment agreements" (Wall St. Journal). Accordingly, advocates of other forms of globalization are described as "anti-globalization"; and some, unfortunately, even accept this term, though it is a term of propaganda that should be dismissed with ridicule. No sane person is opposed to globalization, that is, international integration. Surely not the left and the workers movements, which were founded on the principle of international solidarity - that is, globalization in a form that attends to the rights of people, not private power systems.


"The dominant propaganda systems have appropriated the term "globalization" to refer to the specific version of international economic integration that they favor, which privileges the rights of investors and lenders, those of people being incidental. In accord with this usage, those who favor a different form of international integration, which privileges the rights of human beings, become "anti-globalist." This is simply vulgar propaganda, like the term "anti-Soviet" used by the most disgusting commissars to refer to dissidents. It is not only vulgar, but idiotic. Take the World Social Forum, called "anti-globalization" in the propaganda system -- which happens to include the media, the educated classes, etc., with rare exceptions. The WSF is a paradigm example of globalization. It is a gathering of huge numbers of people from all over the world, from just about every corner of life one can think of, apart from the extremely narrow highly privileged elites who meet at the competing World Economic Forum, and are called "pro-globalization" by the propaganda system. An observer watching this farce from Mars would collapse in hysterical laughter at the antics of the educated classes."

Critics argue that:
Poorer countries are sometimes at disadvantage: While it is true that globalization encourages free trade among countries, there are also negative consequences because some countries try to save their national markets. The main export of poorer countries is usually agricultural goods. Larger countries often subsidise their farmers (like the EU Agricultural Policy, which lowers the market price for the poor farmer's crops compared to what it would be under free trade[43]
Exploitation of foreign impoverished workers: The deterioration of protections for weaker nations by stronger industrialized powers has resulted in the exploitation of the people in those nations to become cheap labor. Due to the lack of protections, companies from powerful industrialized nations are able to offer workers enough salary to entice them to endure extremely long hours and unsafe working conditions, though economists question if consenting workers in a competitive employers' market can be decried as "exploitated". The abundance of cheap labor is giving the countries in power incentive not to rectify the inequality between nations. If these nations developed into industrialized nations, the army of cheap labor would slowly disappear alongside development. It is true that the workers are free to leave their jobs, but in many poorer countries, this would mean starvation for the worker, and possible even his/her family if their previous jobs were unavailable.[44]
The shift to outsourcing: The low cost of offshore workers have enticed corporations to move production to foreign countries. The laid off unskilled workers are forced into the service sector where wages and benefits are low, but turnover is high .[citation needed] This has contributed to the widening economic gap between skilled and unskilled workers. The loss of these jobs has also contributed greatly to the slow decline of the middle class[citation needed] which is a major factor in the increasing economic inequality in the United States .[citation needed] Families that were once part of the middle class are forced into lower positions by massive layoffs and outsourcing to another country. This also means that people in the lower class have a much harder time climbing out of poverty because of the absence of the middle class as a stepping stone. [45]
Weak labor unions: The surplus in cheap labor coupled with an ever growing number of companies in transition has caused a weakening of labor unions in the United States. Unions lose their effectiveness when their membership begins to decline. As a result unions hold less power over corporations that are able to easily replace workers, often for lower wages, and have the option to not offer unionized jobs anymore. [46]
In December 2007, World Bank economist Branko Milanovic has called much previous empirical research on global poverty and inequality into question because, according to him, improved estimates of purchasing power parity indicate that developing countries are worse off than previously believed. Milanovic remarks that "literally hundreds of scholarly papers on convergence or divergence of countries’ incomes have been published in the last decade based on what we know now were faulty numbers. With the new data, economists will revise calculations and possibly reach new conclusions" moreover noting that "implications for the estimates of global inequality and poverty are enormous. The new numbers show global inequality to be significantly greater than even the most pessimistic authors had thought. Until the last month, global inequality, or difference in real incomes between all individuals of the world, was estimated at around 65 Gini points – with 100 denoting complete inequality and 0 denoting total equality, with everybody’s income the same – a level of inequality somewhat higher than that of South Africa. But the new numbers show global inequality to be 70 Gini points – a level of inequality never recorded anywhere." [47]
The critics of globalization typically emphasize that globalization is a process that is mediated according to corporate interests, and typically raise the possibility of alternative global institutions and policies, which they believe address the moral claims of poor and working classes throughout the globe, as well as environmental concerns in a more equitable way.[48]
The movement is very broad[citation needed], including church groups, national liberation factions, peasant unionists, intellectuals, artists, protectionists, anarchists, those in support of relocalization and others. Some are reformist, (arguing for a more moderate form of capitalism) while others are more revolutionary (arguing for what they believe is a more humane system than capitalism) and others are reactionary, believing globalization destroys national industry and jobs.
One of the key points made by critics of recent economic globalization is that income inequality, both between and within nations, is increasing as a result of these processes. One article from 2001 found that significantly, in 7 out of 8 metrics, income inequality has increased in the twenty years ending 2001. Also, "incomes in the lower deciles of world income distribution have probably fallen absolutely since the 1980s". Furthermore, the World Bank's figures on absolute poverty were challenged. The article was skeptical of the World Bank's claim that the number of people living on less than $1 a day has held steady at 1.2 billion from 1987 to 1998, because of biased methodology.[49]
A chart that gave the inequality a very visible and comprehensible form, the so-called 'champagne glass' effect,[50] was contained in the 1992 United Nations Development Program Report, which showed the distribution of global income to be very uneven, with the richest 20% of the world's population controlling 82.7% of the world's income.[51]
+ Distribution of world GDP, 1989
Quintile of Population
Income
Richest 20%
82.7%
Second 20%
11.7%
Third 20%
2.3%
Fourth 20%
1.4%
Poorest 20%
1.2%
SOURCE: United Nations Development Program. 1992 Human Development Report[52]
Economic arguments by fair trade theorists claim that unrestricted free trade benefits those with more financial leverage (i.e. the rich) at the expense of the poor.[53]
Americanization related to a period of high political American clout and of significant growth of America's shops, markets and object being brought into other countries. So globalization, a much more diversified phenomenon, relates to a multilateral political world and to the increase of objects, markets and so on into each others countries.
Some opponents of globalization see the phenomenon as the promotion of corporatist interests.[54] They also claim that the increasing autonomy and strength of corporate entities shapes the political policy of countries.[55] [56]

[edit] International Social Forums
See main articles: European Social Forum, the Asian Social Forum, World Social Forum (WSF).
The first WSF in 2001 was an initiative of the administration of Porto Alegre in Brazil. The slogan of the World Social Forum was "Another World Is Possible". It was here that the WSF's Charter of Principles was adopted to provide a framework for the forums.
The WSF became a periodic meeting: in 2002 and 2003 it was held again in Porto Alegre and became a rallying point for worldwide protest against the American invasion of Iraq. In 2004 it was moved to Mumbai (formerly known as Bombay, in India), to make it more accessible to the populations of Asia and Africa. This last appointment saw the participation of 75,000 delegates.
In the meantime, regional forums took place following the example of the WSF, adopting its Charter of Principles. The first European Social Forum (ESF) was held in November 2002 in Florence. The slogan was "Against the war, against racism and against neo-liberalism". It saw the participation of 60,000 delegates and ended with a huge demonstration against the war (1,000,000 people according to the organizers). The other two ESFs took place in Paris and London, in 2003 and 2004 respectively.
Recently there has been some discussion behind the movement about the role of the social forums. Some see them as a "popular university", an occasion to make many people aware of the problems of globalization. Others would prefer that delegates concentrate their efforts on the coordination and organization of the movement and on the planning of new campaigns. However it has often been argued that in the dominated countries (most of the world) the WSF is little more than an 'NGO fair' driven by Northern NGOs and donors most of which are hostile to popular movements of the poor.[57]